Gillou Quillet

Psychothérapeute Philosophe

Commerce avec un pervers ou la descente aux enfers.

La question de la perversité n’est pas véritablement nouvelle et, ce qui m’interroge ici n’est pas de définir pour l’énième fois les caractéristiques du pervers mais de m’approcher des raisons pour lesquelles il est tellement difficile de comprendre ou, d’admettre que nous avons à faire à un pervers, pourquoi il est plus difficile encore de prendre du recul, de s’éloigner avant d’être relativement «bien abîmé » par le jeu destructeur d’une dialectique relationnelle où le mode d’emploi échappe au quidam moyen, d’autant plus que, paradoxalement, c’est la personne qui subit les joutes perverses qui passe, bien souvent aux yeux de tous, mais plus encore d’elle-même, pour être «le mauvais coucheur » et endosse «le mauvais costume », sans pouvoir mettre à jour, mettre en mots ce dont elle est victime.

Alors qu’en est-il de ce jeu dangereux ? par quels moyens perdure - il ? Quelles sont les ou l’accroche qui nous maintiennent dans un sinistre système ? Qu’en est –il de cette descente aux enfers pour celui qui, atomisé doit souvent aller jusqu’au bout de lui-même pour pouvoir s’extraire épuisé de cette emprise.

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